Tu verras dans ce tableau un promeneur sombre et solitaire, plongé dans le flot mouvant des multitudes, et envoyant son cœur et sa pensée à une Électre lointaine qui essuyait naguère son front baigné de sueur et rafraîchissait ses lèvres parcheminées par la fièvre; et tu devineras la gratitude d’un autre Oreste dont tu as souvent surveillé les cauchemars, et de qui tu dissipais, d’une main légère et maternelle, le sommeil épouvantable. ― B. “Paradis artificiels”, 1861